Deuxième atelier. Mars 2010


Des migrations au vivre-ensemble

Si l’immigration et les relations intercommunautaires provoquent des débats sociaux houleux, elles sont par ailleurs l’objet de réflexions de la part des sciences humaines, y compris de l’ethnopsychiatrie, de la littérature et, toutes proportions gardées, des arts, de même que l’histoire des immigrations en France est de mieux en mieux explorée. Enfin, elles sont devenues un sujet de prédilection pour les postcolonial studies. Le but de cet atelier serait d’apporter de nouvelles pistes de recherche, en privilégiant des études spécifiques et des problématiques peu explorées par rapport à des synthèses historiques déjà existantes. Plus clairement, nous souhaiterions questionner le présent des migrations en France et, pour une mise en perspective, au Québec où la notion de migrance s’est imposée, à travers des approches sociologiques, anthropologiques, artistiques…

Les problématiques présentées seront les prétextes des débats. En effet, comme nous vous l’indiquions cet atelier n’aura ni la forme d’une conférence, ni celle d’un colloque. Il ne s’agira  pas pour chacun d’effectuer une intervention minutée d’une vingtaine de minutes. Nous voulons passer directement au débat, aux échanges qui se présentent généralement lors des tables rondes, trop souvent courtes et où les problématiques intéressantes souffrent du manque de temps dû au roulement horaire ( que nous connaissons tous) de ce type de rencontres. Passer directement au débat pour mieux développer le sens même de l’atelier: un lieu d’exercice, d’expérience, un laboratoire d’idée, une alchimie de réflexion. Toutes les problématiques pertinentes, innovantes offrent des possibilités de questions, certaines pouvant présenter des oppositions à d’autres, mais l’essentiel est dans cette motivation du partage.

Voici quelques pistes de réflexion :

1        la migration et après : comment vivre ensemble ? S’interroger sur la particularité des sociétés multiculturelles héritées des migrations ; examiner les démarches et postures identitaires que les immigrés/exilés et les générations suivantes adoptent. Dans une éventuelle perspective terminologique, il s’agirait de réfléchir aux notions de métissage, interculturalité, diversité…
2        Comparaison entre plusieurs migrations, par exemple entre l’immigration algérienne et haïtienne à Montréal ; ou entre la communauté algérienne en France et au Québec… Migration aussi des Chinois et Vietnamiens, entre autres, en France et en Amérique du Nord.
3        Les migrations et l’exil dans la littérature et les arts
4        La notion de migrance au Québec.
5        Les pratiques artistiques contemporaines liées à l’immigration, à la diversité culturelle et/ou à la vie dans l’urbanité contemporaine : slam, rap, graphismes, danse, musique, littérature, et autre « banlieux- arts ».

Problématiques proposée lors de l’atelier :
Lamia Bereski  : Ecrire en terre d’exil : du pseudonyme au dévoilement de l’auteur
Salah Ameziane : La migration.

A propos Ateliers de recherche interdisciplinaires

Coordinateurs: * Lynda-Nawel Tebbani, doctorante ( Lyon 2 / Paris-Sorbonne), tutrice en méthodologie de la recherche à l'Université Paris-Sorbonne, professeur de Français et de Culture Générale pour BTS. * Cyrille François, doctorant et chargé de cours en littérature comparée à l'Université de Cergy-Pontoise.
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